ZNT

Le ressenti des exploitants

« Il n’y a pas une agriculture, mais des agricultures. Mettre tout le monde dans le même panier, c’est nier les évolutions en cours », indique Jean-Luc, céréalier. CP : Catalyseur7/Adobe Stock.

Les producteurs en bio, en vente directe, certifiés HVE ou engagés en agriculture de conservation, se sentent-ils concernés par l’agribashing ?

Conseil d'État : en attente de la décision sur le fond

Selon le collectif de maires antipesticides, les distances décidées par les ministères concernés méconnaissent le droit de l’Union européenne. CP : interludephoto/Adobe Stock.

Dans une décision rendue le 14 février, le Conseil d’État, statuant sur référé, a décidé de ne pas suspendre le décret et l’arrêté fixant des distances minimales de sécurité de 5, 10 et 20 mètres pour l’épandage des pesticides. La juridiction se prononcera sur le fond dans les prochains mois.

Renforcement de la protection des riverains par une instruction

L’objectif de l’instruction est d’apporter un cadre réglementaire stabilisé localement, notamment concernant les distances minimales applicables dans un délai compatible avec les premiers traitements en 2020. CP : Sainte-Laudy/Adobe Stock.

Une instruction publiée le 11 février dernier rappelle les mesures de renforcement de la protection des riverains susceptibles d’être exposés aux produits phytopharmaceutiques, notamment par la loi EGA du 30 octobre 2018 et par deux règlements de fin 2019.

Bientôt une nouvelle définition des zones non traitées ?

Les forêts et les landes seraient protégées par des ZNT « zones non cultivées adjacentes », ou ZNCA. Photo : C. Milou/Pixel Image

Suite à une requête de l’Association nationale des pommes et poires déposée en juillet 2015, le Conseil d’État a demandé aux ministères de l’Agriculture, de l’Environnement, de la Santé et du Commerce d’abroger l’arrêté de 2006 qui régit les règles de mise sur le marché et d’utilisation des produits phytosanitaires en France.

DVP et ZNCA cohabitent avec les ZNT

« L’un des enjeux est une implantation racinaire suffisante pour que le système racinaire en place limite le ruissellement », indique Alain Tridon, sous-directeur de la qualité et de la protection des végétaux à la DGAL. ©Stockr/Fotolia

Les nouvelles autorisations de mises sur le marché apportent de nouvelles exigences sur l’utilisation des produits phyto. Ainsi de nouveaux dispositifs ont vu le jour ces dernières années.