tournesol

Les récoltes d’automne sont lancées

Les récoltes des cultures d’automne sont lancées ! ©Pixel6tm

Cette semaine sur les réseaux sociaux, les moissonneuses étaient de retour dans les tournesols. En parallèle, les récoltes de betteraves et de pommes de terre ont également commencé.    

La Coopérative La Tricherie a lancé sa collecte d’automne il y a une petite semaine :     

Essais : semis, visite et récolte

Cette semaine, les essais étaient à l’honneur sur les réseaux sociaux. ©Pixel6TM

Colza, blé, maïs, betterave et tournesol, il s’en passe des choses dans les parcelles d’essai en ce moment. Si certain viennent d’être récolté et analysé, d’autres viennent d’être semés quand d’autres encore font l’objet de visite.

10% des tournesols rentrés chez COC

À 29 q/ha de moyenne, la récolte de colza est décevante pour les producteurs, affirme Ulrich Housseau, directeur de la COC. © COC

Malgré les conditions climatiques chaotiques de l’été, entre manque d’eau et coups de chaud, la récolte de tournesol en cours semble plutôt bonne pour la coopérative Centre Ouest Céréales (COC), dans la Vienne.

Semis et visites d’essais

Le Tour des Réseaux ©Pixel6TM

Le Tour des réseaux reprend du service ! Au menu cette semaine : la fin de la moisson, les essais et toujours le meilleur des initiatives des coopératives et des négociants.    

Ce qu’il se passe dans les champs

Blé, colza, maïs, tournesol et betterave… On fait le tour des champs français.

« Circuits Culture » vous emmène dans les champs en sélectionnant le meilleur des réseaux sociaux. Les orges et les colzas sont majoritairement terminés dans le pays. En revanche, toutes les régions ne sont pas au même niveau concernant les blés. De leur côté, betteraves, tournesols et maïs continuent leur croissance.   

Des algues en soutien aux fongicides chez le négoce Lamybienaimé

De gauche à droite : Cédric Clochard, Kévin Bouquet, agriculteur utilisateur d'AlgoMel Push, et François Bienaimé. Photo : O. Lévêque

En seulement trois ans, le négoce Lamybienaimé (Deux-Sèvres) voit 25 % de ses surfaces en céréales à paille protégées avec un biostimulant à base d’algues, permettant de réduire les fongicides chimiques. Cette année, 1 000 ha de tournesols doivent aussi bénéficier de cette solution alternative, qui vise une diminution des IFT sans pénaliser les rendements.

Les biostimulants à base d’algues rouges et brunes semblent séduire des producteurs des Deux-Sèvres. Sur le secteur du négoce Lamybienaimé (65 M€ de CA, 13 sites de collecte, 125 000 t de collecte, 1 000 comptes clients), le déploiement de cette innovation surprend même par sa rapidité. « Quand nous avons lancé ce produit en 2020, nous ne pensions pas arriver à protéger 3 500 ha de céréales à paille après trois ans, soit 25 % de nos blés et orges, s'est félicité Cédric Clochard, technico-commercial et directeur du site de Lusseray pour le négoce Lamybienaimé, lors d'un point presse Vert l'Avenir du Négoce agricole Centre-Atlantique (Naca). Désormais, nous visons 4 500 ha l’année prochaine ! »

Poursuivant l'objectif de réduire l’emploi de fongicides chimiques, cette solution répond notamment aux divers enjeux de productions sous label (HVE notamment), aux surfaces en Maec (mesures agroenvironnementales et climatiques) ou tout simplement aux producteurs souhaitant réduire leurs traitements, en accord avec les attentes sociétales. Sans oublier les bios. « Les algues sont homologuées en AB et, jusque-là, il n’existait quasiment pas de solutions pour protéger les céréales des maladies », poursuit François Bienaimé, responsable en productions végétales pour le négoce familial, qui précise que des essais ont été menés. « Nous avons fait le choix de référencer ce produit à base d’algues à notre gamme, car nous avons pu observer des effets positifs sur les cultures, davantage qu’avec des solutions à base de soufre face aux maladies. »

Terre Atlantique : un objectif de 17 000 t de blé pour Harrys

Ce 30 novembre, Jean-Yves Moizant (à gauche) et Christian Cordonnier, respectivement président et DG de Terre Atlantique, ont fait un point sur l'année 2022 et les perspectives pour 2023. Photo : Terre Atlantique

Pour 2023, Terre Atlantique espère commercialiser 17000 t de blé tendre à Harrys et 3000 t de blé dur à Panzani. Outre une orientation de ses débouchés vers les filières de qualité, la coopérative teste de nouvelles cultures comme l’angélique et le chanvre textile.

Semences de maïs : tensions sur la disponibilité au printemps

Selon la FNPSMS, le niveau de production de semences de maïs serait situé entre 70 % et 75 % des objectifs ; une situation qui devrait faire porter sur certaines variétés des risques de tensions en matière d’approvisionnement. Photo : Andrii/Adobe Stock

La production de semences n’aura pas échappé aux aléas climatiques extrêmes de cette campagne. Les voyants sont au rouge s’agissant de leur disponibilité pour la prochaine campagne, notamment en maïs. Mais le peu de visibilité concerne aussi la demande. Le contexte mondial pourrait bousculer les intentions de semis.

Le tournesol, lueur d’espoir pour la prochaine campagne de printemps

Photo : Rudy/Adobe stock

Un prix du blé à plus de 400 €/t à la mi-mai 2022, un prix du colza qui atteint 1 000 €/t pendant plusieurs jours… ces chiffres auraient donné le tournis il y a quelques années. Mais, aujourd’hui, le contexte géopolitique et l’économie bouleversent les marchés agricoles. Si ces prix semblent prometteurs pour les agriculteurs, ceux des intrants suivent également la même tendance.

L’usine de Varennes-sur-Allier produira du tourteau de colza High Pro

En transformant 30 000 tonnes par an de graines locales et cultivéess sans OGM, l’usine Ucal Stockage et Protéines produira 9 000 tonnes d’huiles de tournesol, colza et soja. Photo : Ucal

Ce vendredi 23 septembre, l’Ucal a inauguré son usine de trituration à Varennes-sur-Allier, à côté du silo de stockage de céréales. En transformant 30 000 tonnes par an de graines locales et cultivées sans OGM, l’usine Ucal Stockage et Protéines produira 9 000 tonnes d’huiles de tournesol, colza et soja, et 21 000 tonnes de matières premières riches en protéines.

Chanvre, chia, lupin et tournesol pour diversifier les assolements

Noriap expérimente le chanvre afin de valider un process de récolte pour un débouché graines, pailles et fibres et d’évaluer la marge brute potentielle. Photo : Noriap

Noriap teste quatre nouvelles cultures : le chanvre, le lupin, le tournesol et le chia. Cette dernière culture est testée pour la première fois en 2022.

Depuis trois campagnes, Noriap expérimente le chanvre sur de petites surfaces (5 à 10 hectares).