SIA

Exportations maritimes : un dialogue nécessaire entre les ports et les filières agricoles

« Les critères de concurrence ne sont pas que dans les prix de production et les qualités de grains, ils se font aussi sur le passage portuaire et la logistique maritime », souligne Paul Touret. Photo : E.Berrier

Faisant le point sur les aspects portuaires et maritimes des exportations agroalimentaires, une étude de l’Isemar préconise la constitution de groupes de travail réunissant la filière agricole et les acteurs du transport maritime, à l’image de ce qu’a mis en place la filière pharmaceutique française.

Quelles sont les perspectives stratégiques du commerce maritime des productions agricoles et agroalimentaires françaises ? Une étude sur le sujet a été lancée il y a six mois, à la demande de FranceAgriMer, par l’Institut supérieur d’économie maritime (Isemar). L’objectif est d’avoir une vision complète de la logistique des céréales et des autres productions agricoles françaises, de bout en bout, depuis la production jusqu’au client final. Paul Touret, qui dirige cet observatoire de l’activité portuaire et maritime basé à Saint-Nazaire, en a présenté les premiers résultats à l’occasion d’une conférence tenue le 27 février 2023 au Salon international de l’agriculture.

La logistique maritime, aussi un critère de concurrence

Le premier axe de travail a concerné l’exportation des céréales, et le passage en revue des outils portuaires français et de la flotte vraquière. « Les critères de concurrence ne sont pas que dans les prix de production et les qualités de grains, ils se font aussi sur le passage portuaire et la logistique maritime, souligne Paul Touret. La question des outils maritimes (gabarits des vraquiers) a une importance stratégique dans la compétition internationale pour les exportations de grains. »

Salon de l’Agriculture : la stand de La Coopération agricole remarqué

Lors du SIA 2023, La Coopération agricole a reçu sur son stand dix ministres et hauts-commissaires et une trentaine de rendez-vous politiques ont eu lieu. Photo : La Coopération agricole

La Coopération agricole n’a pas lésiné sur l’énergie déployée au SIA pour rencontrer les parties prenantes. Mélodie Deneuve, directrice de la communication et des relations extérieures de la Coopération agricole revient sur les objectifs de ce SIA 2023 : créer du lien avec le réseau et les parties prenantes et porter la problématique de la souveraineté alimentaire. Défi relevé : une grande visibilité de la Coopération Agricole pendant les neuf jours de SIA. Et comme certains l’ont évoqué, le stand de la Coopération agricole était « the place to be » pendant le Salon de l’agriculture.

Avec une surface de près de 300 m² en plein cœur du hall 4, le stand de la Coopération agricole au SIA a été le lieu de nombreuses rencontres : dix ministres et hauts-commissaires y ont été reçus, une trentaine de rendez-vous politiques avec les parlementaires et décideurs clés, autant d’événements publics et une vingtaine de dégustations. Pour cette édition 2023, le stand de La Coopération agricole était « the place to be » comme le mentionnent Laurent Vittoz, DG de Valfrance et Marie-Laure Hustache, directrice conseil chez Les Émotionneurs sur LinkedIn.

Ce stand a été coordonné par Mélodie Deneuve, directrice de la communication et des relations extérieures de la Coopération agricole et son équipe. Le dernier SIA pour elle avec la casquette de la Coopération agricole. Elle quitte ses fonctions dans les prochains jours pour rejoindre la Mutualité Française.