phytosanitaires

Des semences pour moins de phyto

Le débat sur les NBT a progressé en comparaison de celui sur les OGM, selon Claude Tabel. Photo : motortion/Adobe stock

La recherche variétale est une des pistes stratégiques pour réduire l’emploi de produits phytosanitaires. Dans les années à venir, les semenciers devraient pouvoir proposer des innovations fortes aux agriculteurs, valorisant les connaissances obtenues récemment sur les principales espèces cultivées, détaille Claude Tabel, président de l’UFS.

Des avis de TC mitigés

Dans le cadre d’une baisse potentielle des doses de produits phytosanitaires, les agriculteurs comptent avant tout sur les outils de pilotage, un peu moins sur les solutions  de régénération des sols et encore moins sur les solutions de biocontrôle. © O. Lévèque/Pixel image

L’EA Tecomah a mené une enquête auprès de 70 technico-commerciaux de la distribution agricole sur leur perception et celle des agriculteurs vis à vis des certificats d’économie de produits phytosanitaires.

Un créneau incontournable

Un distributeur agricole se doit de proposer des produits génériques à sa gamme car ils répondent à la fois à des besoins économiques mais également techniques. © C. Milou/Pixel Image

De nouveaux acteurs comme des entreprises chinoises et indiennes veulent intégrer le marché français avec leurs produits génériques. En parallèle, les innovations de produits phyto sont de plus en plus rares et la crise agricole persiste.

Les plus gros utilisateurs sont les plus concernés

« Les produits les plus chers et qui sont utilisés à faible dose (principalement insecticides) ont tendance à être plus contrefaits que les produits à doses d’utilisation plus élevées ou les produits à faible coût par litre », indique Hans-Joachim Henn, directeur de la lutte contre la contrefaçon au niveau mondial chez Bayer. © Bayer CropScience

Comme les produits de consommation usuels, les produits phytosanitaires sont concernés par la contrefaçon. Au-delà des pertes que cela peut engendrer pour les acteurs du marché, c’est surtout le risque pour les utilisateurs et pour l’environnement dont il est essentiel de tenir compte.

Accompagner les agriculteurs sur le bas volume

« Peu de personnes peuvent conseiller les agriculteurs sur le bas volume, indique Luc Vandeputte, responsable du service agronomique d’Agora. Et les agriculteurs sont demandeurs. C’est donc à la coopérative de s’adapter à leurs besoins afin de maintenir une bonne relation avec eux. À défaut, ils se rapprocheront d’autres organismes. » Photo : DR

Depuis 5 ans, Agora réalise des essais en bas volume et accompagne les agriculteurs sur cette technique. Les 22 technico-commerciaux de cette coopérative ont été formés par Agri-Conseil.