jean-françois lépy

Avoir une chaîne logistique fluide

Les coopératives et les négoces subissent des tensions sur les moyens logistiques sur le routier et le ferroviaire. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

La campagne 2022-2023 d’export de céréales débute à peine, mais elle est déjà impactée par un manque de chauffeurs, un report modal vers le fluvial et un fret cher sur le grand export. Les opérateurs devront donc trouver des camions et des barges pour livrer les céréales des OS aux ports et pour ensuite les expédier.

De la fourchette à la fourche

Jean-Michel Soufflet concluant la convention du groupe Soufflet à Troyes. M. Lecourtier/Pixel image

À la fin du mois de mai 2018, le groupe Soufflet accusait un mois de retard sur ses expéditions, comme l’a évoqué Didier Thierry, directeur général de Soufflet Agriculture, lors de la convention du groupe Soufflet à Troyes le 20 juin 2018.

La valeur locale autant que possible

Dans le contexte actuel, les débouchés à plus forte valeur ajoutée risquent de devenir davantage concurrentiels. © M. Lecourtier/Pixel image

Loin des ports majeurs, les organismes stockeurs de la région Grand Est ne semblent pas prioriser le grand export. L’industrie régionale est largement privilégiée et l’export, grand ou petit, se limite aux volumes qui ne peuvent être absorbés localement.

 

Le chargement se doit d’être efficace

L’une des deux variables qui permet d’améliorer la logistique vers les silos  portuaires est d’optimiser le ratio temps/volume chargé des personnes  responsables des expéditions dans les silos. © S. Seysen/Pixel image

Visibilité limitée à un mois à peine, difficulté de contractualiser avec les transporteurs et concurrence d’autres activités sont autant d’obstacles rencontrés par les organismes stockeurs pour l’export des céréales. La logistique s’en trouve affectée mais elle doit pourtant se rendre plus efficace encore.

"La spirale du blé low cost"

À l'occasion des rencontres annuelles de France Export Céréales, Jean-François Lepy, directeur général Soufflet Négoce a rappelé les critères qualitatifs exigés à l'export. © Soufflet

France Export Céréales a tenu ses 8es rencontres annuelles le 22 mars à Paris. L’occasion de revenir sur la campagne compliquée 2016/2017 et de s’interroger avec Jean-François Lepy, directeur général de Soufflet Négoce,  sur les objectifs de qualité qu’il faut être en mesure de s’imposer pour espérer exister !

« Être rentable dans un contexte concurrentiel »

« Quand la logistique de l’Ukraine va atteindre nos standards, elle gagnera en compétitivité », évoque Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce. Photo : S.Bot/Pixel image

Lors du congrès de la FC2A, Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce, a rappelé la nécessité de travailler ensemble à la qualité des blés français dans un objectif d’exportation :

Bientôt 185 000 t de stockage à La Pallice

Jean-François Lépy, DG de Soufflet Négoce (à gauche), et Jean-Michel et Michel Soufflet au centre, posent la 1ère pierre du futur silo à Chef-de-Baie (La Pallice), le 9 octobre 2015. Mise en service prévue début 2017. Crédit : Olivier Lévêque/Pixel Image

En présence de Béatrice Abollivier, préfète de Charente-Maritime et de Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle, Jean-Michel Soufflet, président du directoire, accompagné de son père Michel, ainsi que Jean-François Lépy, DG de Soufflet Négoce, ont posé ce midi la première pierre du futur silo « bord à quai » d’une capacité de 63000 t dans le port d