Intercéréales

Éthique et responsabilité

En 2020, sur 58 millions de tonnes de céréales produites en France, 25 millions de tonnes ont été exportées, principalement du blé vers les pays de l’UE et les pays tiers. Photo : Hélène Sauvage

L’export de céréales en France contribue positivement à la balance commerciale. Mais pour certains, l’exportation fait partie de ces maux qui alimentent les déséquilibres commerciaux et environnementaux. À chaque sujet ses complexités, qu’il convient de réexpliquer aussi souvent que nécessaire.

« Une meilleure connaissance des flux de céréales grâce à Coesio »

« L’objectif est d’avoir un outil disponible en démonstration pour la Seine à l’automne prochain, période de forte activité dans les transports de céréales », explique Samuel Carpentier. Photo : Jacob

Intercéréales a mis en place le programme Coesio (pour : Construire et organiser ensemble un schéma interfilière optimisé) afin de recenser les flux de céréales pouvant être mutualisés entre plusieurs opérateurs, et surtout éviter les retours à vide des trains ou des barges.

Les acteurs agricoles s’investissent

Ligne fret Les Aubrais - Orgères-en-Beauce. Photo : SNCF Réseau

De simples utilisatrices du fret ferroviaire, certaines coopératives en deviennent des acteurs à part entière en s’engageant, y compris financièrement, dans la rénovation des petites lignes qui desservent leurs installations.

« Une possible hausse des coûts de collecte et de stockage »

L’étude a passé au crible les coûts de collecte, de stockage et du traitement des grains chez les OS et évalué le potentiel quant à de possibles économies sur la chaîne logistique. Photo : M. Lecourtier/Média&agriculture

Pour le compte de FranceAgriMer et d’Intercéréales, les cabinets Ceresco et Systra ont réalisé une étude d’évaluation des coûts de la chaîne logistique de la filière céréalière française. Celle-ci réserve un chapitre au stockage chez l’organisme stockeur et à son potentiel quant à de possibles économies sur la chaîne logistique. Selon les auteurs de l’étude, il y a peut-être plus de facteurs de hausse de coût en perspective que de leviers de réduction à mobiliser.