GIEE

Clap de fin pour les groupes Dephy et 30 000

Une des difficultés est de savoir dans quelle limite un GIEE sera autorisé pour une structure ayant choisi la vente. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Le choix de la vente des produits phyto entraîne des changements pour les entreprises. Depuis le 1er janvier dernier, elles n’ont plus le droit de créer de nouveaux groupes 30 000, Dephy ou des GIEE en lien avec les produits phyto. Fini également les préconisations des TC.

Préconiser les CEPP auprès des agriculteurs

Les CEPP auront un impact financier important s’ils ne sont pas produits par les distributeurs. Pour le groupe Carré, cela représente 153 000 CEPP. Photo : S.Bot/ATC

« Moins de 10 % des agriculteurs ne savent pas ce que sont les CEPP », indique Philippe Leclercq, directeur développement au groupe Carré.

Or, les CEPP auront un impact financier important s’ils ne sont pas produits par les distributeurs. Pour le groupe Carré, cela représente 153 000 CEPP.

Trois nouveaux GIEE pour développer les légumineuses

Les 3 GIEE portés par Qualisol ont pour objectif commun de développer les légumineuses. © DR

Qualisol poursuit son engagement dans les approches collectives à travers trois nouveaux groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE). Ils ont pour objectif commun de développer les légumineuses, et plus particulièrement les espèces à destination de l’alimentation humaine à l’image du pois-chiche, de la lentille et du haricot.

Deux projets de GIEE portés par une coopérative

Les agriculteurs engagés dans les GIEE formaient déjà des collectifs investis dans des actions variées. Ici, le groupe Écophyto se réunissait à Bouvron (54) le 22 mai 2015 pour visiter une exploitation bio. Photo : EMC2

La coopérative EMC2 a déposé deux dossiers de GIEE sur son territoire, qui impliquent d’ores et déjà 29 agriculteurs du Grand Est. Le but : redéfinir les systèmes de production pour en accroître l’impact positif sur l’environnement.

Outil : accompagner la transition agroécologique

« Il est indispensable que le projet de GIEE crée des liens avec l’aval avec un objectif de valorisation des productions dans les filières ou via la mise en place de certification des productions. » CP : InVivo

De par leur rôle économique et social et leur implantation sur l’ensemble du territoire et dans les filières, InVivo reste persuadé du rôle essentiel des coopératives dans le projet agroécologique lancé par le ministère de l’Agriculture.

2015 : l’an I pour déployer les actions

Le collectif est une des valeurs défendues par le ministre. Tout comme garder à l’esprit la performance économique des exploitations françaises.

Le 30 janvier dernier, Stéphane Le Foll a rappelé le cap fixé pour l’agro-écologie : que la majorité des exploitations soient engagées d’ici 2025. Le ministre parle de 2015 comme l’An I de l’agro-écologie. Mais pourquoi l’An I alors que des actions ont déjà été réalisées dans les années précédentes ?