Fertilisation

Fixer le phosphore par les apports sans le bloquer

Photo : 994yellow/Adobe Stock

La fumure de fond est très souvent la variable d’ajustement des trésoreries des exploitations agricoles. Or, sans bonne fertilisation de fond, c’est le potentiel de la culture qui est en jeu, même si la quantité d’azote suit.

Une 15e édition hybride

François Servain, président du Gemas, et Lionel Jordan-Meille, président du Comifer. Photos: L.Theeten/Pixel6TM / Comifer

Les 24 et 25 novembre se tiendront à Clermont-Ferrand les 15e Rencontres de la fertilisation raisonnée et de l’analyse. Elles seront l’occasion pour les présidents du Comifer et du Gemas de présenter les prochains enjeux du monde agricole.

Des apports au plus proche des semences

L’azote, le phosphore et le soufre sont les éléments principaux à localiser, d’après Marc Lambert, responsable agronomie chez Yara France. Photo : M.Lecourtier/Média&Agriculture

Avec le déploiement du semis direct, la fertilisation localisée est de plus en plus pratiquée, y compris en cultures d’automne. Si les engrais sont disponibles sur le marché, le frein réside davantage dans le manque de matériel adapté pour les apports.

Cérélia, un conseil « au plus proche de la date d’épandage »

Pierre Carrère du groupe Geosys, Pierre Bertin du négoce Piveteau et Jean-Guy Valette, directeur du Naca (de gauche à droite) ont présenté l’outil Cérélia ce 22 mai. Photo : DR

Lors du Salon de l'agriculture Nouvelle Aquitaine, Vert l’avenir a tenu une conférence de presse sur le thème « l'apport d'azote modulé grâce aux images satellites ».  Pierre Carrère du groupe Geosys, Pierre Bertin du négoce Piveteau et Jean-Guy Valette, directeur du Naca ont présenté l’outil Cérélia.

La fertilisation phosphorée au cœur des enjeux

De gauche à droite, Bruno Lebailly, directeur agrofourniture, Camille Delpoux, chef produit et Pierre Le Coz, directeur général de Timac Agro. © H.Sauvage/Pixel Image

Timac agro lance une application entièrement dédiée à la fertilisation en phosphore. La simplification des pratiques de fertilisation ne se limite pas à l'azote, le désinvestissement en phosphore fait courir le risque de pertes de rendements. L'application mise sur la pédagogie et le diagnostic.