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Travailler sur le gluten

Pour répondre le mieux possible aux demandes, il est préconisé d’aller à la rencontre des clients dans leur pays, de visiter leur moulin et leur semoulerie. © Brimeux/Adobe Stock

Le taux de protéines reste le point faible des exportations françaises de grains à l’international. Si toute la filière y travaille, c’est plus précisément sur l’aspect gluten qu’il faut maintenant concentrer les efforts afin de répondre à la demande des clients.

 

« L’export, un marché difficile à abandonner »

Le port de Rouen est un débouché de proximité pour les OS de la région. © H. Sauvage/Pixel Image

En Normandie, il n’y a pas que des vaches rousses, blanches et noires, il y a aussi du blé, en grande quantité. Et en Normandie, il y a Rouen et son port, 1er port exportateur européen de céréales.

Céréales : pérenniser l’export via Dunkerque

La démarche qualité régionale objectif export initiée par Nord Céréales a comme objectif de trouver de nouvelles destinations pour l’export et notamment des marchés privés. © S.Bot/Pixel Image

Depuis 2013, Nord Céréales, située au port de Dunkerque, monte en puissance avec de nouveaux marchés comme la Chine. La Sica affiche un record de 3,2 Mt exportées sur 2015-2016. Cela a été possible grâce à la prise en compte des critères qualitatifs par les agriculteurs et par les OS des Hauts-de-France.

Des débouchés pilotés par les marchés et la qualité

L’un des atouts de Triskalia : la proximité géographique de ses points de stockage avec plusieurs installations portuaires, dont celle de Lorient. © Port de commerce de Lorient

Chez Triskalia, les céréales trouvent leurs débouchés dans l’industrie de la nutrition animale, la minoterie et l’exportation. La segmentation des flux est dirigée par la qualité récoltée et l’optimisation des valorisations.

 

Le chargement se doit d’être efficace

L’une des deux variables qui permet d’améliorer la logistique vers les silos  portuaires est d’optimiser le ratio temps/volume chargé des personnes  responsables des expéditions dans les silos. © S. Seysen/Pixel image

Visibilité limitée à un mois à peine, difficulté de contractualiser avec les transporteurs et concurrence d’autres activités sont autant d’obstacles rencontrés par les organismes stockeurs pour l’export des céréales. La logistique s’en trouve affectée mais elle doit pourtant se rendre plus efficace encore.

Un nouveau portique pour charger 700 t/h aux Sables d’Olonne

Inauguration du nouveau portique de chargement Cavac, aux Sables d’Olonne, le 22 septembre 2017. © O.Lévêque/Pixel Image

L’ancien portique de chargement Cavac sur le port des Sables d’Olonne (Vendée) datait de 1972, avec une capacité de 400t/h. «Il avait fait son temps !», a souligné ce matin Christophe Vinet, directeur céréales du groupe Cavac pour l’inauguration du nouveau portique.

Une démarche qualité pour exporter vers des marchés privés

Joël Ratel, directeur général de la Sica Nord Céréales, et Laurent Bué, président du conseil d’administration, se félicitent de la signature de la démarche qualité régionale signée par 27 acteurs afin d’améliorer la qualité des blés. Photo : S.Bot/Pixel image

100 000 tonnes, c’est la quantité supplémentaire qu’espère exporter Nord Céréales vers des acheteurs privés. Pour y arriver, la Sica a mis en place une démarche qualité régionale « objectif export » signée par 27 acteurs majoritairement des OS situés dans les Hauts-de-France.

« Être rentable dans un contexte concurrentiel »

« Quand la logistique de l’Ukraine va atteindre nos standards, elle gagnera en compétitivité », évoque Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce. Photo : S.Bot/Pixel image

Lors du congrès de la FC2A, Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce, a rappelé la nécessité de travailler ensemble à la qualité des blés français dans un objectif d’exportation :