Europe

« Il n'y a pas de politique commune de l'énergie en Europe »

Thierry Bros, à gauche, et David Fyfe, à droite. Photo : Argus media

Comment l’Europe peut-elle garantir un avenir énergétique stable et durable ? Verrons-nous un retour à la normalité, ou y aura-t-il un changement de politique vers une plus grande autosuffisance régionale en produits de base stratégiques ? Les tensions géopolitiques entravent-elles ou dynamisent-elles la transition énergétique de l’Europe ? Les questions sont nombreuses, et les réponses ne sont jamais aussi simples que ce que l’on voudrait pour imaginer un avenir moins turbulent.

À l’occasion du Paris Grain Day, organisé par Argus Media, David Fyfe, économiste chez Argus Media (Royaume-Uni), résumait les éléments de la manière suivante :

« Sur la première moitié de l’année 2022, ce sont principalement le prix de l’énergie et des engrais qui ont contribué à faire pression à la hausse sur l’ensemble des commodités stratégiques, alimentés notamment par l’invasion de la Russie en Ukraine fin février. Ensuite, la crise inflationniste et le switch progressif des importations européennes en provenance de la Russie par d’autres origines ont finalement contribué à détendre les prix. »

Une quasi-stabilité du plan de production en France avec 84500 ha

3229 agriculteurs multiplicateurs sont impliqués dans la production de maïs semence, mais ce nombre est en baisse de 5% en 2022. Photo : olivierguerinphoto

84500 hectares, c’est le programme de production de semences de maïs mis en place en France en vue de la campagne 2022-2023.

« Un chiffre qui marque une quasi-stabilité du plan de production France par rapport à 2021, et confirme la place de la France en tant que premier producteur européen de semences de maïs », indique Maize in France.

Un chiffre d’affaires cumulé de 238,4 milliards d’euros en 2020

Olivier Frey, consultant spécialisé des coopératives, a mis à jour en mai dernier son étude sur les 100 premières coopératives agricoles européennes. Ce top 100 a été construit sur le chiffre d’affaires réalisé sur l’exercice 2020 pour les coopératives clôturant fin décembre et l’exercice 2019-2020 pour celles clôturant fin juin. Zoom sur les principaux chiffres à retenir.

« Veiller à ce que le pragmatisme l’emporte sur le dogmatisme »

Bernard Ader : « En anticipant, on peut mieux accompagner chacun de nos agriculteurs pour faire de cette PAC un atout pour la pérennité et le développement de son exploitation. » Photo : Euralis

Vice-président d’Euralis, Bernard Ader est aussi président de la commission Europe de La Coopération agricole et vice-président de la Cogeca. Il revient sur la manière dont ces instances ont su peser, en France et en Europe, dans les négociations de la nouvelle PAC. Il nous propose également son regard sur cette PAC et sur la façon dont Euralis entend accompagner ses adhérents pour se l’approprier.

Les coopératives françaises représentent 25% du CA global

Bien qu’elles ne soient pas les plus représentées dans le top 100 mondial, les entreprises coopératives françaises sont celles qui pèsent le plus lourd en matière de chiffre d’affaires. Photo : Coop FR

Coop FR publie une étude comparative des top 100 français, européen et mondial qui positionne la France en tant que super-puissance coopérative et 1er pays coopératif en Europe. Cette étude (chiffres 2019) a été élaborée par Olivier Frey, économiste spécialiste des coopératives, pour Coop FR. Elle a pour objectif de positionner le mouvement coopératif français au niveau mondial et européen.

L’UE moins naïve face à la mondialisation

L’Union européenne déploie une vraie politique de soutien des activités économiques en son sein. Photo : S.Bot/Média&Agriculture

La foire de Châlons-en-Champagne signe la rentrée agricole de la région Grand-Est. La 73e édition était l’occasion pour Vivescia d’organiser sa première conférence lors de cet événement : l’agriculture française et européenne en révolution.