Engrais

OCI : des partenariats pour produire du pain et du whisky bas carbone

Le 14 mars, la première cargaison britannique de Nutramon bas carbone d’OCI pour Simpsons Malt a été déchargée dans le port de Berwick. Photo : OCI

En Allemagne, OCI travaille avec Agravis et Dossche pour réduire l’impact environnement du pain avec son engrais Nutramon bas carbone. Un autre projet est en déploiement au Royaune-Uni pour de l’orge brassicole et du blé de distillerie.

Yara produit de l'hydrogène vert et bleu pour des engrais décarbonés

Nicolas Broutin, président de Yara France : « En 2030, nous aurons décarboné la moitié du site du Havre : 35 % avec du CCS et 15 % avec de la technologie d’hydrolyse. » Photo : Yara

Yara a l’ambition d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Pour limiter ses émissions de CO2 lors de la production d’engrais, l’entreprise mise sur deux voies : la production d’hydrogène bleu avec captation du COet la production d’hydrogène vert issu d’énergie renouvelable.

Méthanisation : entre augmentation des coûts et solution agroécologique

À gauche Joao Pacheco, membre du think tank Farm Europe et à droite Jean-Marie Gauthey, responsable des affaires européennes chez GRDF. Photo : Argus media

Dans un contexte où le prix des engrais a explosé, où la transition agroécologique est au cœur de tous les enjeux, la production de biogaz fait partie intégrante des solutions. Produire de l’énergie verte sur nos territoires ? On peut difficilement trouver mieux comme levier d’autonomie. Encore faut-il que le modèle économique soit supportable.

Dans le contexte actuel, il est aisé d’imaginer que la production de biogaz sur les territoires est une carte à jouer, avec une belle marge de développement. D’autant que sur le plan technique et agronomique, les connaissances et le champ des possibles s’affinent sur le sourcing, la qualité du digestat, l’efficience des unités. Et le développement est au rendez-vous : « En France, l’activité a démarré timidement si on doit se comparer à l’Allemagne, mais ces dernières années, c’est environ trois nouvelles unités qui entrent en fonctionnement chaque semaine. Et on estime que sur les deux dernières années, la filière biogaz a produit l’équivalent d’une centrale nucléaire », introduit Jean-Marie Gauthey, responsable des affaires européennes chez GRDF à l’occasion du Paris Grain Day organisé par Argus Media le 26 janvier dernier.

La production européenne d’engrais azotés au ralenti

À peine 50 % des capacités de production européennes d’engrais azotés sont actuellement en fonctionnement. Photo : kyrychukvitaliy/Adobe Stock

Les récents incidents sur Nord Stream 1 et 2 couplés aux tensions entre l’Europe et la Russie n’apportent aucun signe positif quant à l’évolution du marché des engrais azotés à court terme. Ils risquent à nouveau de flirter avec les sommets cet automne et cet hiver.

Le tournesol, lueur d’espoir pour la prochaine campagne de printemps

Photo : Rudy/Adobe stock

Un prix du blé à plus de 400 €/t à la mi-mai 2022, un prix du colza qui atteint 1 000 €/t pendant plusieurs jours… ces chiffres auraient donné le tournis il y a quelques années. Mais, aujourd’hui, le contexte géopolitique et l’économie bouleversent les marchés agricoles. Si ces prix semblent prometteurs pour les agriculteurs, ceux des intrants suivent également la même tendance.

Un bouclier énergétique pour éviter l’arrêt d’activités des coopératives

« Nous avons besoin avant le 1er janvier 2023 d’avoir un bouclier énergétique efficace, facile d’accès et rapidement mis en œuvre », soutient Antoine Hacard, président de LCA métiers du grain. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Avec les risques de pénuries sur les engrais et les hausses de prix de l’énergie, La Coopération agricole métiers du grain suit particulièrement deux dossiers : disposer d’un bouclier énergétique efficace et rapidement mis en place, et accéder aux engrais de l’usine d’Eurochem Anvers.

L’exonération de droits de douane est en préparation

L’idée de la Commission européenne est d’alléger les coûts pour les producteurs d’engrais de l’UE et donc réduire les coûts pour les agriculteurs de l’UE. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Une proposition de la Commission a été déposée concernant l’exonération de droits de douane le 19 juillet dernier, afin de soulager les producteurs d’engrais de l’Union européenne. Le Conseil de l’UE devrait l’adopter d’ici fin septembre.

Une nouvelle station de mélange d’aliments dans le Nord

La moitié du bâtiment de Nieurlet, appartenant à Vaesken, est dédiée à la collecte, un quart est dédié au stockage d’engrais, laissant ainsi 2000 m2 pour l’activité aliment. Photo : Vaesken

Ce 17 juin, le négoce Vaesken a invité l’ensemble de ses clients éleveurs pour l’inauguration de sa nouvelle station de mélange d’aliments. 100 éleveurs ont répondu présents. Après 4 mois de travaux, le site de Nieurlet (59) a pu ouvrir ses portes le 6 juin dernier à l’activité aliment.

« L’engrais, difficulté centrale pour 2022-2023 »

Antoine Hacard, président de la section Métiers du grain à LCA: "Avec les prix en hausse de plus de 50 % sur les récoltes à venir, les coop vont avoir des besoins accrus en fonds de roulement." Photo : LCA

Président de la coopérative Cérèsia et de la section Métiers du grain de La Coopération agricole, Antoine Hacard prédit un lancement de campagne d’automne 2022 tendu, avec des hausses de prix d’engrais et des disponibilités encore incertaines. Face à l’enjeu, diverses mesures sont attendues des pouvoirs publics.

Effectuer des positions précoces en engrais

Avec la conjoncture, les agriculteurs vont s’interroger sur comment optimiser leurs apports d’engrais à l’automne. Photo : Photoagriculture/Adobe Stock

Dans une période de hausse des prix, de guerre et de pénuries, l’Unifa invite les coopératives et les négoces à anticiper leurs commandes d’engrais pour l’automne afin d’assurer l’approvisionnement des agriculteurs français.

Le Gouvernement annonce une série de mesures pour soutenir l’agriculture

Le Gouvernement annonce une série de mesures pour soutenir l’agriculture. Photo : DR

Le 16 mars, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé une série de mesures dans le cadre du plan de résilience. Elles concernent l’ensemble des secteurs économiques touchés par les conséquences du conflit Ukraine-Russie. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a détaillé les mesures qui s’adressent au monde agricole.