biocontrôle

Actura : accompagner vers le bon positionnement des biosolutions

Ninon Taverne, responsable marketing et innovations, et Christophe Mailly,  directeur réseau chez Actura. Photos : Actura

Actura réalise un travail d’expertise pour interpréter les biosolutions et ainsi aider les technico-commerciaux à les positionner chez les agriculteurs. Sa priorité est de favoriser leur mise en marché. Il y a un véritable challenge pour accompagner l’agriculteur vers le bon positionnement et le bon produit.

Phyteis : 125 M€ de chiffre d’affaires pour le biocontrôle en 2022

L’équipe de Phyteis travaille à des indicateurs pour qualifier les nouveaux piliers comme les biosolutions. Photo : S.Bot/Média et Agriculture

Les ventes de solutions d’agronomie digitale des adhérents de Phyteis ont atteint 1,8 M€ en 2022 en France. Les acteurs misent sur le développement de cette famille de solutions. Ces ventes pourraient atteindre 10 milliards d’euros d’ici 2030 au niveau européen. 

En 2022, les 18 adhérents de Phyteis ont investi 275 M€ dans la recherche et le développement, et le déploiement de nouvelles solutions de protection des plantes en France. « Au niveau européen, l’effort d’investissement dans les solutions d’agronomie digitale serait de 10 milliards d’euros et de 4 milliards pour les solutions de bioprotection d’ici 2030 », indique Emmanuelle Pabolleta, directrice générale de Phyteis lors de la conférence de presse du 23 février 2023.

Disposer de techniciens experts sur le biocontrôle

Gisèle Broquier, directrice générale de Koppert France, et Christophe Pennequin, directeur général de Racine SAP. Photo g. : Koppert

Le 31 janvier 2023, l’IBMA France organisait les 9es rencontres du biocontrôle. Les intervenants ont évoqué un besoin important de formation, tant pour les techniciens que pour les agriculteurs. Des moyens de se former existent déjà, même si des développements sont encore nécessaires.

La progression du biocontrôle passe aussi par la formation. Lors des 9es rencontres du biocontrôle, organisées par IBMA France le 31 janvier 2023, les interlocuteurs, agriculteurs ou membres d’organisations impliquées dans leur développement ont souligné à l’unanimité l’importance de la formation pour un usage plus assidu de ces alternatives aux phytosanitaires conventionnels.

« Les produits présents sur le marché fonctionnent très bien mais ce sont les connaissances de l’agriculteur qui permettent d’obtenir un résultat optimal », a souligné Jean-François Monod, cultivateur et producteur de semences près de Castelnaudary (11). « Connaissance des ravageurs, des auxiliaires, des mécanismes en œuvre… il y a encore des progrès à faire », a-t-il ajouté.

Vente de phytosanitaires : la baisse se confirme

La baisse des quantités de substances les plus à risque s’est fortement accentuée, pour ne représenter en 2021 plus que 5 % de leur niveau de 2016 avec 47 tonnes. Photo : Marritch/Adobe Stock

Le ministère de la Transition écologique vient de publier les données provisoires des ventes de produits phytopharmaceutiques pour 2021. Après près d’une décennie de hausse, la tendance à la baisse observée depuis 2019 est confirmée avec un volume de produits phytopharmaceutiques de synthèse vendus sur la période 2019-2021 au plus bas depuis 2009 et le début du plan Écophyto.

Déployer un panel de biosolutions représentant 30% du CA d’ici 2026

Avec sa plateforme d’innovation Biologicals, Corteva a l’ambition de devenir un acteur majeur du biocontrôle, notamment par le lancement de sa gamme de phéromones Enrapta®. Photo : Corteva

En 2022, Corteva accélère encore sa croissance en vue de répondre à la demande accrue de produits d’origine naturelle, et plus largement de nouvelles biosolutions. L’entreprise a fait de la recherche le principal levier de sa croissance et de son engagement durable.

Des itinéraires pour des récoltes sans résidu

Damien Cariou, directeur du développement au sein de Medinbio. Photo : Medinbio

Medinbio propose à ses clients de construire des itinéraires culturaux sans produits phytosanitaires de synthèse, afin de répondre à la demande sociétale. L’approche est agrégative pour se donner toutes les chances d’atteindre les objectifs fixés.