arboriculture

Push&Pull : le dispositif de biocontrôle innovant de Cearitis et Afyren

« Drosophila suzukii » en test laboratoire. Photo : Cearitis

Dans un contexte phytosanitaire très tendu, Cearitis et Afyren s’associent pour proposer aux arboriculteurs une alternative naturelle et respectueuse de la biodiversité pour lutter contre les ravageurs. Le système est notamment à l’étude de la « Drosophila suzukii », véritable fléau dans les vergers de cerisiers.

Chaque année, 400 variétés arboricoles sont menacées par les mouches des fruits, principaux ravageurs des cultures fruitières, qui causent des dégâts pouvant aller jusqu’à 10 milliards de dollars par an dans le monde. La France porte à elle seule 70 000 hectares de terrain arboricole à protéger. Outre la mouche de l’olive, Bactrocera oleae, Cearitis1, la start-up fondée en 2020, se penche sur d’autres ravageurs comme la mouche des fruits rouges et plus particulièrement la Drosophila suzukii ou encore la mouche méditerranéenne des fruits, la Ceratitis capitata, qui attaque plus de 250 variétés.

Prévenir le stress climatique et le risque de brûlure avec Ombrea

Le pilotage d'Ombrea permet de simuler l’ombrage grâce à des algorithmes et ainsi de déterminer le micro-climat favorable à la culture. Photo : S.Bot/Média et Agricutlure

Le 8 novembre, au Sima, « Circuits Culture » a fait une halte au stand d’Ombrea, entreprise présente sur le village des start-up. Ombrea propose actuellement des installations pour la vigne et l'arboriculture. Mais deux projets sont à l'étude pour les grandes cultures et les prairies.

La PAC sauvera-t-elle nos fruits et légumes ?

Pour Luc Barbier, secrétaire général de la FNPF, les règles de création des organisations de producteurs auraient dû être revues dans cette nouvelle PAC pour peser davantage. Photo : F. Masson/ATC

Si les programmes opérationnels mis en œuvre dans les filières fruits et légumes ont permis certaines avancées, Luc Barbier de la FNPF craint que la nouvelle PAC ne serve pas durablement les intérêts des producteurs français. Pour lui, le salut viendra des consommateurs.